Le port du casque est-il obligatoire pour les vélos électriques ?


Le nombre d'accidents de la route impliquant des vélos électriques et des fat bikes est sous surveillance. Le nombre de victimes parmi les jeunes de 12 à 17 ans a déjà quadruplé en cinq ans. Au cours des quatre premiers mois de 2024, 50 % du chiffre de 2023 aura déjà été atteint.
Outre les accidents et les victimes, l'irritation du public face au style de conduite et à la vitesse du cycliste moyen en fatbike est également palpable. Ce phénomène, exacerbé par les appels des médecins et des chirurgiens (traumatologues), pousse les responsables politiques à intervenir.
La solution évidente est de s'attaquer au « fat bike ». Mais en réalité, il s'agit d'un vélo électrique doté de pneus plus épais. Il est impossible de le distinguer d'un vélo électrique « classique ». L'appel du PVV à interdire les fat bikes s'avère difficile à mettre en œuvre. La dernière annonce du ministre des Infrastructures, Barry Madlener, est que, sous la pression de la Chambre des représentants, il prendra des mesures contre les fat bikes. Il estime que le port obligatoire du casque pour les enfants est négociable, mais il prévient que cette exigence doit s'appliquer à tous les vélos électriques.
Si le port du casque devient obligatoire, il est probable qu'un casque NTA 8776 soit requis. Tout comme les cyclomoteurs, dont la vitesse maximale est de 25 kilomètres par heure, ces casques pour VAE rapides bénéficient, en plus de la certification CE standard, d'un certificat NTA.
On dit que ce problème est apparu parce que les utilisateurs de cyclomoteurs ont opté pour des vélos à pneus surdimensionnés. Faute de réglementation, ce problème s'est propagé aux plus jeunes.
Le casque de vélo adapté aux cyclomoteurs est déjà largement utilisé et disponible. Tout véhicule à moteur est susceptible d'entrer en contact avec un casque.